William Keo

Ce photographe franco-cambodgien est spécialisé dans l’illustration introspective des questions sociales, notamment la migration, l’exclusion sociale et l’intolérance entre les communautés.

Sélection de photos

Un bâtiment à la station de métro Bobigny-Pablo Picasso, à l’extérieur de Paris.

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La gare de Bobigny. C’est un lieu où l’on voit beaucoup de gens en mouvement. Des parisiens qui rentrent du travail ou qui y vont. J’ai passé tellement de temps à attendre ici. C’était mon point de départ pour aller partout.

Un grand bâtiment résidentiel avec une personne en flou artistique au premier plan.

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La photographie en dit plus sur le photographe que sur le sujet. Comme il n’y a pas suffisamment d’informations, nous admettons qu’il s’agit d’un point de vue très personnel. Il peut s’agir de vos peurs, de votre genre, de vos origines. Si vous êtes une femme blanche, un homme noir, si vous êtes jeune ou plus âgé, tout cela influence votre photographie.

Un jardin vide avec des chaises, des bancs et un gril avec des flammes.

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Ce lieu est désert, mais on comprend qu’il va se passer quelque chose. On ne voit personne sur la photo. On voit des flammes, un gril, des chaises vides. Mais je laisse planer le mystère et je vous laisse découvrir la finalité de la photo.

Un portrait d’un Tunisien aux yeux bleus, dont le visage est recouvert d’une ombre en forme de main.

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Mon meilleur ami. Il est tunisien. J’ai passé beaucoup de temps avec lui. Il représente la fraternité. J’ai appris avec lui le sentiment d’avoir des amis qui sont trop proches pour être de simples amis. Ils font tout simplement partie de votre famille.

Deux mains foncées faisant cuire des épis de maïs sur du charbon de bois.

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Nous sommes allés dans un centre commercial partiellement détruit par les émeutes, et j’ai photographié un gars qui venait de griller du maïs. J’ai dû faire vite car les vendeurs de maïs sont illégaux. Dans la confusion, je me suis trompé d’appareil photo et j’ai utilisé le boîtier principal.

Un portrait en contre-plongée d’un homme âgé d’origine asiatique aux cheveux argentés.

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C’est mon père qui m’a appris la photographie quand j’étais petit. Il est toujours photographe, mais ce n’est pas sa profession. Je pense que, pour lui, c’était une façon de relater son expérience de réfugié. Il est toujours réfugié ; il a fui la guerre civile cambodgienne.

Des gratte-ciel photographiés dans le reflet d’un miroir.

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Je suis obsédé par mon propre passé, ma propre histoire et ma propre ville. Chaque matin, je me demande ce que je peux faire dans ma ville, ce que je pourrais photographier et qui je pourrais appeler pour pousser l’expérience plus loin.

Une grande collection de photos de différentes époques tapisse le mur, avec au premier plan des cadres flous.

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J’essaie d’éviter les photos faciles, les stéréotypes. J’aime aller plus loin et avoir une approche plus anthropologique que de suivre le courant. Et comme je suis photographe documentaire, j’essaie de donner des clés aux gens car rien n’est très facile à comprendre.

Le site web de William

« Un site web, c’est comme une maison. C’est un espace très personnel. Vous pouvez visiter le site et apprendre à connaître le photographe. C’est un espace d’expression. »

Fonctionnalités du template

Un design brutaliste créé en collaboration avec William Keo, avec une disposition en grille spacieuse et une multitude de pages pour mettre en valeur votre travail.

Demander une analyse

Vous pouvez demander une séance exclusive de 20 minutes avec William Keo pour une analyse virtuelle individuelle de votre portfolio de photos.

La période de dépôt des candidatures est terminée.

La tête et le torse de William Keo, portant un t-shirt noir, sur un fond neutre.

La collection Magnum

Une série de six designs de template inspirés par six photographes emblématiques.